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REVIEW OF - "SONGS FROM THE BILSTON HOUSE"
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FRENCH

Guy Manning est un membre de Tangent qui, depuis 2002, s’essaie avec un réel succès à la carrière en solitaire. Son univers est épique, progressif au sens le plus traditionnel du terme, avec de longs morceaux, de puissants développements au clavier filant tout azimut, et des transitions si bien construites qu’au fil des écoutes, on repère, çà et là, un détail, un petit instrumental passé la première fois inaperçu. En résumé, Manning est un grand, digne héritier de Ian Anderson ou de Genesis, mais ayant admirablement digéré les années 90 et 2000. Ainsi, avant de vous précipiter sur le bijou qu’est Songs from the Bilston House, faites un détour par The Ragged Curtain (1999) ou The View From My Window (2002), qui sont des albums que tout progueux avide de sensations extrêmes (voix, flûtes, consonances celtiques, progressions, emballement, féérie…) se doivent d’avoir dans leur discographie.

Songs from the Bilston House est un excellent disque, fort bien produit, fondé sur un concept assez amusant : l’hôtel de Bilston où Manning passa un jour pendant sa tournée était habité par un macaque et dans son voisinage, une maison en ruine trônait, sombre et glaciale, avec en guise de bienvenue, le mot suivant : « N’entrez pas, la dernière personne qui s’y est essayée est morte ! » Des choses pareilles, ça n’arrive qu’aux artistes progressifs, rarement ancrés dans le réel, pour notre bonheur…

Ce disque vient couronner une belle année 2007, il apporte joie, chaleur humaine, rythme, danse, rêve. Manning, ç’aurait pu être Ian Anderson de Jethro Tull, parfois, les intonations de voix sont proches, la flûtes est aussi au rendez-vous, et un violon à l’irlandaise nous propulsant dans des ballades magiques dont on craint la fin, tellement elles procurent de bonheur (« Inner Moment »). Manning, c’est une générosité, c’est la fête, des titres rythmés et dansants, hypnotiques : l’incroyable et hallucinant « Understunny », près de 10 minutes de refrains qui s’accrochent dans nos neurones et dont on ne veut plus se séparer. Les influences sont anciennes, mais quelle réussite ! Amateurs de Genesis, de Tangent, de Jethro Tull, des Chieftains, vous n’avez pas le droit de passer à côté d’un des chefs d’œuvre de cette année. Un disque qui réconcilie avec la vie ! Prog goes on ! Merci Monsieur Manning !
 

ENGLISH (via babel fish)

Guy Manning is a member of Tangent who, since 2002, tests himself with a real success with the career as a recluse. Its universe is epic, progressive with the most traditional direction of the term, with long pieces, powerful developments with the keyboard spinning any azimuth, and of the transitions built so well that with the wire of listenings, one locates, that and there, a detail, small instrumental last first once unperceived. In short, Manning is large, worthy heir to Ian Anderson or Genesis, but having admirably digested the Nineties and 2000. Thus, before precipitating you on the jewel which is Songs from the Bilston house, made a turning by The Ragged Curtain (1999) or The View From My Window (2002), which are albums that very progueux avid of extreme feelings (voices, flutes, consonances Celtic, progressions, racing, feery...) must have in their discography. Songs from the Bilston house is an excellent disc, extremely well produced, based on a concept enough amusing: the hotel of Bilston where Manning spent one day during its round was inhabited by a macaque and in its vicinity, a house in ruin trônait, dark and icy, with as a welcome, the following word: "do not enter, the last person who tested herself there died! "Of the similar things, that arrives only to the progressive artists, seldom anchored in reality, for our happiness... This disc comes to crown a beautiful year 2007, it brings joy, human heat, rate/rhythm, dance, dream. Manning, ç' could have been Ian Anderson de Jethro Tull, sometimes, the intonations of voice are close, the flutes is also with return you, and a violin with Irish propelling us in magic ballades which one fears the end, so much they get happiness ("Inner Moment"). Manning, it is a generosity, it is the festival, of the titles rhythms and dancing, hypnotic: incredible and incredible "the Understudy", nearly 10 minutes of refrains which cling in our neurons and which one does not want to separate any more. The influences are old, but what a success! Amateurs of Genesis, Tangent, Jethro Tull, Chieftains, you do not have the right to pass beside one of the chiefs of?uvre of this year. A disc which reconciles with the life! Prog goes one! Thank you Mr Manning!